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Tuto Arch Linux #2: Après l’installation de base

Posted on samedi 1 mars 2014 - lundi 4 mai 2020 by Akim

= Introduction =

Nous avons maintenant un système Arch Linux de base fonctionnel. La prochaine étape consiste à mettre en place une interface graphique qui permettra en troisième partie d’installer des outils bureautique et de faire donc de notre Arch une machine de bureau à part entière.

= Installation des contrôles matériel =

== Son ==

Par défaut, ALSA, un ensemble de pilotes pour les cartes son, est inclus dans l’installation de base de Arch linux. Par contre, il n’y a aucun outil de gestion de son. Nous allons donc installer les utilitaires alsa.

pacman -S alsa-tools

== Carte graphique ==

Une fois les utilitaires installé, il est possible de lancer alsamixer pour gérer le volume de la carte son depuis une interface grapique texte.

On installer ensuite les pilotes de carte graphique. Pour cela, il faut définir quelle type de puce graphique se trouve dans l’ordinateur. Peut-être le savez-vous. Dans le cas contraire, la commande lspci vous retournera la liste du matériel PCI de la machine. Voici ce que donne lspci chez moi:

00:00.0 Host bridge: Intel Corporation 2nd Generation Core Processor Family DRAM Controller (rev 09)
00:02.0 VGA compatible controller: Intel Corporation 2nd Generation Core Processor Family Integrated Graphics Controller (rev 09)
00:16.0 Communication controller: Intel Corporation 6 Series/C200 Series Chipset Family MEI Controller #1 (rev 04)
00:1a.0 USB controller: Intel Corporation 6 Series/C200 Series Chipset Family USB Enhanced Host Controller #2 (rev 05)
00:1b.0 Audio device: Intel Corporation 6 Series/C200 Series Chipset Family High Definition Audio Controller (rev 05)
00:1c.0 PCI bridge: Intel Corporation 6 Series/C200 Series Chipset Family PCI Express Root Port 1 (rev b5)
00:1c.1 PCI bridge: Intel Corporation 6 Series/C200 Series Chipset Family PCI Express Root Port 2 (rev b5)
00:1c.3 PCI bridge: Intel Corporation 6 Series/C200 Series Chipset Family PCI Express Root Port 4 (rev b5)
00:1d.0 USB controller: Intel Corporation 6 Series/C200 Series Chipset Family USB Enhanced Host Controller #1 (rev 05)
00:1f.0 ISA bridge: Intel Corporation QS67 Express Chipset Family LPC Controller (rev 05)
00:1f.2 SATA controller: Intel Corporation 6 Series/C200 Series Chipset Family 6 port SATA AHCI Controller (rev 05)
00:1f.3 SMBus: Intel Corporation 6 Series/C200 Series Chipset Family SMBus Controller (rev 05)
02:00.0 Network controller: Intel Corporation Centrino Advanced-N 6230 [Rainbow Peak] (rev 34)
03:00.0 USB controller: Fresco Logic FL1009 USB 3.0 Host Controller (rev 02)

On voit en seconde ligne que j’ai une carte Intel. Une petite recherche sur startpage.com nous indique le paquet à installer pour ce type de carte graphique. Il s’agit de xf86-video-intel

pacman -S xf86-video-intel

Comme j’utilise un notebook, j’installe encore le paquet synaptics pour la prise en charge tu touchpad:

pacman -S /f86-input-synaptics

= Environnement graphique =

== Moteur graphique Xserver ==

On installe ensuite le serveur graphique xserver. Deux paquets sont requis

pacman -S xorg-server xorg-xinit

On installe également les paquets de base, sans quoi il sera impossible d’essayer xorg sans avoir installé une interface comme KDE, Gnome ou xfce

pacman -S xorg-twm xorg-xclock xterm

Pour tester X, on lance startx. On se retrouve sur une interface basique avec une horloge, et trois fenêtres de terminal. Pour sortir, on tape “exit” dans les trois terminaux. X server s’arrête automatiquement.

== Nouvel utilisateur ==

Il est déconseillé d’utiliser root sur son système par mesure de sécurité. On crée donc un nouvel utilisateur pour soi. Et pour pouvoir faire des commandes root avec cet utilisateur, on va installer sudo.

useradd -m akim

-m va créer le dossier home de l’utilisateur. Ensuite on change le mot de passe.

passwd akim

On installe sudo

pacman -S sudo

Et on le configure pour que notre utilisateur (akim dans mon cas) puisse lancer n’importe quelle commande root. Pour ce faire, on édite /etc/sudoers. Attention: On utilise pas vi ou nano pour éditer ce fichier. Un outil spécifique existe, visudo, qui va vérifier avant de quitter, qu’il n’y a pas d’erreur de syntaxe, qui, sans ça, pourrait vous empêcher ensuite d’utiliser les commandes sudo. Dangereux pour ceux qui auraient désactivé leur utilisateur root (si si, ça se fait).

visudo utilisant vi par défaut, ça ne me convient pas. Je vais donc paramétrer visudo pour utiliser nano. Pour ce faire, on ajoute à la fin de sudoers la variable Defaults editor

echo Defaults editor=/bin/nano && /etc/sudoers

On peut maintenant lancer visudo pour éditer sudoers avec nano.

Dans sudoers, on recherche la ligne root et on remplace root par l’utilisateur, dans mon cas akim

Donc on change

root ALL=(ALL) ALL

par

akim ALL=(ALL) ALL

En effet, root n’a pas besoin d’utiliser sudo. Par contre, akim en a besoin 😉

On sort de visudo en sauvant les changements, et on teste en se connectant en tant que l’utilisateur en question, puis par exemple, en faisant un sudo su

su akim
sudo su

On doit se retrouver en tant que root après avoir entré le mot de passe de l’utilisateur. Si c’est le cas, bravo, vous avez fait vos modifications correctement. Pour continuer on ferme toutes les sessions:

exit
exit

Nous revoilà donc sur notre linux, en tant que root. Pour l’exercice, on peut très bien faire la partie suivante avec sudo. Donc on fait encore un exit, on se logue avec l’utilisateur que l’on vient de créer.

== xfce ==

On considère donc dorénavant que l’on est connecté avec l’utilisateur alternatif, et plus avec root. Dorénavant, on utilisera donc la commande sudo pour toutes les commandes nécessitant l’accès root.

On peut donc passer maintenant à l’installation de xfce. J’ajoute le paquet xfce4-goodies qui contient toute sorte d’utilitaires très pratiques dans l’environnement graphique. Vous pouvez aussi choisir de ne pas l’installer, et d’installer plus tard uniquement les utilitaires dont vous avez besoin.

sudo pacman -S xfce4 xfce4-goodies

Il y a beaucoup de paquets à installer. On patiente, et une fois terminé, on lance startxfce4. Bienvenu dans votre environnement graphique.

== Démarrage automatique ==

Pour que xfce démarre automatiquement lors de login utilisateur, on édite le fichier ~/.bash_profile et on ajoute la ligne suivante

[[ -z $DISPLAY && $XDG_VTNR -eq 1 ]] && exec startxfce4

Dorénavant, chaque fois que l’utilisateur se connectera depuis le terminal 1 (tty1), il démarrera startxfce4 automatiquement.

== Gestion des connexions réseau ==

Par défaut, c’est netctl qui est installé pour la gestion du réseau. Souvenez-vous, wifi-menu. Il n’est pas très pratique, et il enregistre les clés wpa dans des fichiers texte en clair dans /etc ! Non mais allô quoi !

On va donc installer NetworkManager qui reconnait automatiquement les réseaux et connecte automatiquement au wifi etc…

sudo pacman -S networkmanager network-manager-applet xfce4-notifyd

Attention: Sans le paquet applet, vous ne pourrez rien faire.

On peut maintenant désinstaller netctl, et activer et démarrer network manager.

sudo pacman -R netctl
sudo systemctl enable NetworkManager.service
sudo systemctl start NetworkManager.service

Dès lors, on a la gestion du réseau depuis xfce4. L’icône de réseau doit apparaître en haut à droite de votre écran.

Petite astuce: Si à ce point là, vous êtes dans l’incapacité de faire fonctionner networkmanager, ou que vous réalisez qu’il vous manque un paquet et que vous ne pouvez plus utiliser netctl pour vous connecter au wifi, vous pouvez rebooter sur l’image d’installation, chrooter comme dans l’article précédent votre nouveau système, puis réinstaller netctl sans oublier de désactiver ou désinstaller networkmanager avant.

Prochaine étape, la bureautique, dans l’article numéro 3.

Posted in InformatiqueTagged linux

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