J’ai lu quelque part sur internet que il était totalement et parfaitement inutile de faire un Full format sur un volume virtuel (par exemple, sur un SAN).
Bien sûr… Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu…
Alors pour clarifier les choses. Un quick format, comme tout le monde le sait :-p , ne fait que effacer la TOC, et ne fait aucune vérification de secteurs. Le Full Format, lui, vérifie l’état et la fiabilité de chaque cluster.
Bien entendu, dans le cadre d’un volume virtuel, les clusters n’existent pas. il n’y a donc rien à vérifier ! C’est faux ! Les clusters existent, et ils sont virtuels. C’est juste, comme ils sont virtuels, ils ne risquent pas d’être défectueux.
Mais alors pourquoi faire un full format ? Je m’étale ? bon….
Le full format a besoin d’un certain temps pour faire un check des clusters. Même sur un volume virtuel, on constate aisément qu’il y a une différence de vitesse entre le Quick Format et le Full Format pour une même capacité.
Si on fait un quick format, cette vérification de cluster sera faite ultérieurement à la première écriture. Les performances seront alors impactée…
Moralité: Si on fait pas un Full Format tout de suite sur un volume virtuel, la première écriture sur ledit volume sera plus lente !
Alors faite votre choix ! Pour ma part, c’est toujours un full format. que le volume soit physique, ou virtuel…